D’ici quelques jours, comme chaque année depuis la création du cabinet, nous vous exposerons nos convictions et perspectives pour cette nouvelle année qui commence.
Préalablement, nous souhaitons revenir sur cette année 2018. Loin de nous l’idée de piloter le suivi de vos actifs en conduisant les yeux rivés dans le rétroviseur, mais le décalage entre les perspectives attendues début janvier 2018 et ce qui s’est passé nous impose de jeter un regard attentif sur ces derniers mois pour mieux anticiper le futur. Revenons sur ce contre-pied manifeste.
La plupart des grands marchés ont terminé dans le rouge : - 10,95 % pour le CAC 40 ; l’Allemagne est en berne avec - 18,26 % pour le DAX 30 ; les 500 plus grandes valeurs américaines ont perdu - 6,24 %, … Le mois de décembre a été le pire mois depuis 1931 pour ces valeurs américaines. Certaines baisses sont comparables à 2008, tous les marchés se sont re-corrélés dans la baisse.
Il est important de souligner que toutes les classes d’actifs ont été touchées : monétaire, obligataire, n’ont pas résisté à ce Blizzard qui a soufflé presque toute l’année. Ce constat est le même quel que soit l’angle d’analyse du marché : devises, zones géographiques, ou secteurs, presque toutes ces composantes ont vécu les mêmes turbulences. La diversification des actifs comme la répartition des risques, que nous recommandons, a été inopérante. Il a été quasi impossible aux gérants actifs de fonds patrimoniaux ou d’allocation de générer de la performance …
Une fois ce constat posé que faut-il en déduire ? Nous développerons plus précisément ces éléments dans notre lettre de conjoncture à venir. Mais indéniablement, le marché en 2018 s’est focalisé sur certains points qui ne représentent pas la réalité de la conjoncture économique, qui ne saurait être comparée avec celle de 2008.
Il est important alors de regarder au-delà des turbulences pour garder un cap clair. Si comme l’annonce un certain nombre d’acteurs, l’économie mondiale ne rentrera pas en récession, il faut alors garder la tête froide et conserver les positions actuelles qui corrigeront dans l’autre sens les excès de 2018. Gageons pour une fois que les performances de 2018 ne préjugeront pas de celles de 2019.